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« C’est ma nature, je n’y peux rien »

« J’aimerais tellement changer ce comportement. J’y travaille, j’ai identifié ce que je voudrais faire à la place, et………….. rien à faire, c’est toujours l’ancien comportement qui se met en place ! J’ai tout essayé, ça ne marche pas. »

Qui n’a jamais fait ce constat ?

Combien d’entre nous se sont résignés avec : « c’est ma nature, je n’y peux rien » ?

Sommes nous prisonniers de nos programmes inconscients ? Oui et Non.

Notre éducation, notre environnement nous font vivre des expériences dès le début de notre  vie.  De là, nous nous développons une idée de ce qu’est la vie avec une adaptation à cette « réalité ». Nous développons des réponses à notre environnement pour y « survivre ».

Une des premières choses que le bébé intègre c’est qu’il est entièrement dépendant de ceux qui s’occupent de lui, que sa survie en dépend. Il faut absolument que l’on s’intéresse à lui…………. Il va mettre en place des comportements dans but.

« répondre aux attentes de l’autre« , fait partie des stratégies efficaces. Selon son environnement, il vaudra mieux « se faire tout petit » ou l’inverse….

Et les expériences continuent, l’on intègre, bien involontairement et inconsciemment des repères de vie, des règles incontournables, l’image de ce qui on est.

Dans la majorité des cas, notre éducation a fait que l’on confond ce que l’on est avec ce que l’on fait : une action ratée et l’on est nul, on se défend et l’on est méchant, etc….

Et toutes ces petites phrase répétées : « tu n’arriveras jamais à rien », tu ne mérites pas »....

Ou même des croyances transmises par notre milieu : « la vie est un combat », » la souffrance est inévitable et même nécessaire » …..

Des vœux pieux : « la pauvreté est une vertu » , « le silence est d’or »….

Tous ces repères vont induire des comportements. Nous en sommes prisonniers tant que nous n’en sommes pas conscients.

Nous savons maintenant qu’il est possible de changer tout ça.

Se battre contre en se raisonnant, c’est notre réflexe, vouloir se débarrasser , ça ne marche pas et c’est difficile, épuisant.

Pourquoi? parce que toutes nos pensées et donc notre énergie est dans ce dont nous ne voulons pas.

Comment sortir de cette impasse ? Comment résoudre un problème sans y penser ?

Tout simplement en pensant, en ressentant le problème sous sa forme résolue. Dans un premier temps c’est l’utopie. l’idée n’est pas de se faire croire que le problème est résolu, sûrement pas. L’idée est d’orienter notre vie vers ce but.

Il suffit de construire, d’intégrer de nouveaux repères, des croyances aidantes.

la sophrologie nous apporte tous les outils pour cela. Cette méthode psycho-corporelle, remet le corps à sa juste place. le corps n’est pas seulement un outil ou une enveloppe. Ce corps, c’est nous (je suis ce corps).

Si je ne peux changer avec mon esprit , le raisonnement, je peux me servir de mon corps, la résonance.

Faire l’expérience de la sophrologie et mettre en application ses principes dans le quotidien, c’est découvrir la maitrise, retrouver la confiance, l’apaisement, c’est devenir acteur de sa vie.

https://sophrologie-josette-vuadelle.org/sophro-ete/

 

 

 

 

Nos émotions ont elles un impact sur la confiance en soi?

Nos émotions ont-elles un impact sur notre confiance en soi ?
Il est nécessaire de commencer par clarifier ce qu’est la confiance en soi : c’est « se sentir capable de … ».
Et selon le sujet ou le domaine abordé, cette simple idée peut déclencher des émotions à cause de la peur :
– du jugement
– de ne pas se sentir à la hauteur
– du regard des autres
– du sentiment d’être en faute si l’on n’est pas capable
– de se sentir inférieur
– ……
Et plutôt que de prendre le risque d’être confronté au mal-être émotionnel, on n’osera pas, on n’agira pas, renforçant ainsi cette idée qui est en fait une croyance : « si j’avais confiance en moi, je ferais….. ». La confiance en soi n’est pas innée, la confiance en soi relève de l’acquis. Ça s’apprend (j’ai confiance en ma capacité à faire du vélo, mais ça n’a pas toujours été le cas, j’ai dû apprendre !).
La confiance en soi (se sentir capable de…) est liée au savoir faire, donc à l’action. Si je n’agis pas, je ne peux ressentir de confiance en moi !!! Mais je n’agis pas parce que je suis bloqué par la peur, l’émotion peur. Comment se sortir de ce dilemme ? Est ce que je peux renforcer ma confiance en moi en gérant mes émotions ? Ou l’inverse ?
En fait, ni l’un, ni l’autre.
Pour changer un comportement (il s’agit bien de comportement), je dois commencer par changer mon regard sur cette situation (où je me sens comme sur un rond point dont chaque sortie serait fermée).
Je considère cette situation comme un problème. Pour le résoudre, je le lis, le relis, et le relis encore. La solution ne se trouve jamais dans le problème, elle est toujours à un autre niveau. Tant que je considèrerais mon comportement comme un problème je vais vivre le problème ! Nous vivons ce que nous pensons.
Comment résoudre un problème sans y penser ?
Tout simplement en pensant au problème sous sa forme solutionnée. Pas comment le solutionner, mais la solution installée.
Et là, notre mental bloque : « je ne peux pas arriver à la solution si je ne sais pas comment l’atteindre. »
C’est mettre la charrue avant les bœufs ! Car je ne peux pas trouver quelque chose si je ne sais pas à quoi ça ressemble. Il est absolument nécessaire de « rêver », d’imaginer à quoi ressemblera la solution. La forme qu’elle prendra, a peu d’importance, ce qui est important pour lancer le processus de résolution, c’est de trouver ce que nous apportera le problème solutionné (se mettre dans les émotions de la solution atteinte). Résoudre un problème passe par l’utopie de la solution !

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