Nos émotions ont elles un impact sur la confiance en soi?
Nos émotions ont-elles un impact sur notre confiance en soi ?
Il est nécessaire de commencer par clarifier ce qu’est la confiance en soi : c’est « se sentir capable de … ».
Et selon le sujet ou le domaine abordé, cette simple idée peut déclencher des émotions à cause de la peur :
– du jugement
– de ne pas se sentir à la hauteur
– du regard des autres
– du sentiment d’être en faute si l’on n’est pas capable
– de se sentir inférieur
– ……
Et plutôt que de prendre le risque d’être confronté au mal-être émotionnel, on n’osera pas, on n’agira pas, renforçant ainsi cette idée qui est en fait une croyance : « si j’avais confiance en moi, je ferais….. ». La confiance en soi n’est pas innée, la confiance en soi relève de l’acquis. Ça s’apprend (j’ai confiance en ma capacité à faire du vélo, mais ça n’a pas toujours été le cas, j’ai dû apprendre !).
La confiance en soi (se sentir capable de…) est liée au savoir faire, donc à l’action. Si je n’agis pas, je ne peux ressentir de confiance en moi !!! Mais je n’agis pas parce que je suis bloqué par la peur, l’émotion peur. Comment se sortir de ce dilemme ? Est ce que je peux renforcer ma confiance en moi en gérant mes émotions ? Ou l’inverse ?
En fait, ni l’un, ni l’autre.
Pour changer un comportement (il s’agit bien de comportement), je dois commencer par changer mon regard sur cette situation (où je me sens comme sur un rond point dont chaque sortie serait fermée).
Je considère cette situation comme un problème. Pour le résoudre, je le lis, le relis, et le relis encore. La solution ne se trouve jamais dans le problème, elle est toujours à un autre niveau. Tant que je considèrerais mon comportement comme un problème je vais vivre le problème ! Nous vivons ce que nous pensons.
Comment résoudre un problème sans y penser ?
Tout simplement en pensant au problème sous sa forme solutionnée. Pas comment le solutionner, mais la solution installée.
Et là, notre mental bloque : « je ne peux pas arriver à la solution si je ne sais pas comment l’atteindre. »
C’est mettre la charrue avant les bœufs ! Car je ne peux pas trouver quelque chose si je ne sais pas à quoi ça ressemble. Il est absolument nécessaire de « rêver », d’imaginer à quoi ressemblera la solution. La forme qu’elle prendra, a peu d’importance, ce qui est important pour lancer le processus de résolution, c’est de trouver ce que nous apportera le problème solutionné (se mettre dans les émotions de la solution atteinte). Résoudre un problème passe par l’utopie de la solution !